Bonjour,
En effet, quelques "passionnés" comme le disent les instances archéologiques et/ou les journalistes...
Pour les archéologues : ces passionnés font leur recherches scientifiques à leur place et tirent ensuite à boulets rouges sur ce travail bénévole et de passion pour l'histoire locale maritime... Ils iront peut être jusqu'à porter plainte pour cette fouille archéologique sans autorisation Préfectorale de conservation du patrimoine ?
Il faut savoir que dans beaucoup d'associations du patrimoine, d'anciens archéologues ou de diverses professions culturelles, y sont des membres très actifs... D'autres membres, sont des érudits, simples citoyens incollables sur un thème... Ils aiment à la fois leur ancien métier, l'histoire et le bénévolat associatif participatif à sortir de l'oubli une part de notre patrimoine collectif. Ils connaissent les techniques et les protocoles de travail archéologiques, eux aussi avec leurs moyens associatifs, mais avec une foi qui pourrait en faire pâlir certains...
L'archéologie nationale, est elle si perdante ? Fallait il choisir " de raisonner", de ne pas porter secours à ces membrures cassées et ensablées au risque de les perdre à jamais ? Il s'agit encore d'un exemple simple de science participative...
Les membres d'associations comme les archéologues souffrent d'un manque de moyens financiers de fonctionnement, c'est certain ! Pourtant une devise nous a bercé et a fait notre fierté Nationale " on a pas de pétrole mais on a des idées..."
Il serait peut être temps en ce début du 21 ème siècle, de voir l'avenir par l'ouverture au public des corporatismes qui sont eux mêmes dépassés par l'histoire...
Pour ce qui concerne les journalistes : ils seront gagnants eux aussi, puisqu'ils auront encore plus de "matière" à communiquer au public...
La sueur, la passion et la foi d'un citoyen engagé dans la sauvegarde de notre patrimoine, aurait elle moins de valeur ? Sans compter que ce sont nos impôts qui subventionnent les besoins de l' Etat ! Ainsi que nos tickets d'entrée dans les musées...
Le citoyen en somme, donne beaucoup, sans rien recevoir en retour n'est il pas ?