une video pour un permis

Merci Némésis.


  Jean17.  

jean comment tu interprète cette video moi je la trouve bien

Ce gars dit exactement ce que nous voudrions faire; mettre du mobilier découvert en détection dans des musées.

Les DRAC ne veulent pas en entendre parler, nous avons réussi en accord avec le propriétaire a exposer un Statère Gaulois inédit et magnifique en électrum trouvé en détection dans un musée de La Rochelle, ça n'a pas été sans mal. Ils se sont bien gardé de dire avec quel outil il avait été trouvé.

C'est bien dommage de penser à tout ce qui dort dans les tiroirs alors que ça pourrait être exposé dans des musées et que tout le monde en profite.

Bonne journée.

   Jean17.    

Merci pour le partage Nemesisi,

je suis tout a fait de l'avis de Jean.

Mick

moi aussi je suis d'accord avec ça place et dans un musée pour tous le monde

oui , tout devrait terminé dans des musées ! il n'y a rien de pire que de voir des musées vides ...lors des dernières journées du patrimoine , j'ai pu constater avec effroi que la ville dans laquelle je me suis installé depuis 2 ans désormais est à poil niveau patrimoine local ...et pourtant ! Seul hic , impossibilité pour la conservatrice de prendre quoi que ce soit ....et pourtant elle serait bien d'accord et comprend tout à fait notre position .

C'est toute la problématique de la conservation des artefacts qui se pose là.
Les musées et les archéologues ont deux logiques différentes.
Les premiers sont dans une logique de " collections ", les seconds dans une logique " d'études ".

Il a été demandé aux musées de ne pas encourager la " Black Archeology " c'est pour cela que même si certains musées rêveraient de récupérer certaines pièces, ils ne le peuvent pas.
Par le passé, ils n'étaient pas rare que des musées peu scrupuleux récupèrent voire même monnayent certains artefacts auprès de prospecteurs.
Des gros musées ont ainsi pu se constituer de très belles collections, aux origines parfois douteuses mais il ne faut pas se leurrer, ce phénomène existait déjà bien avant les années 70 et l'arrivée des poêleurs.
Il leur suffisait simplement de connaître les bonnes personnes dans les milieux " autorisés " pour pouvoir récupérer quelques belles pièces tombées par ci par là.
Tout cela n'est plus et ce n'est pas plus mal.

Que ces objets finissent dans des musées pour que tout le monde en profite oui, mais pas sans conditions.
Car à côté de ça vous avez des gros musées dont les " caves " ne servent que de lieu de stockage et qui débordent littéralement d'objets non étudiés qui ne voient jamais la lumière du jour.
Il faudrait effectivement privilégier les petits musées qui ont beaucoup moins de moyens que les grosses structures mais une belle motivation pour garder les artefacts en " local " par rapport à l'endroit où ils ont été trouvés.
Beaucoup en seraient ravis. Et les gens seraient fiers de voir leur patrimoine local.

Mais il ne faut pas oublier que ces objets devront être référencés, enregistrés, stabilisés. Ce qui demande des moyens en matériels et en personnel que les petits musées peinent à avoir.
Et l'état ne peut/veut pas gérer tout ça par faute de personnel et de moyens financiers.
Pour rappel, Mme FEFFER-PERIN à la SDA ( chargée du bureau de la gestion des vestiges ) nous indiquait ne pas pouvoir faire face à l'arrivée de centaine de milliers d'artefacts supplémentaires en nous disant déjà ne pas arriver à stocker les " tonnes et les tonnes " de mobilier sortis chaque année. ( Cf notre rapport du 9 mai 2016 ).

D'un autre côté, ces mêmes petits musées pourraient offrir une solution alternative en présentant ces objets aux publics, en les stockant/gardant tout en laissant la possibilité qu'ils soient récupérés n'importe quand pour étude.
Mais je pense malheureusement que les petits musées peinent à faire entendre leurs voix...

Tout est complexe et très paradoxal..

Seb

Ah au fait..
Le réalisateur de la vidéo, qui est en aussi l'auteur ? est Tracus013. ( il suffit de regarder à la fin de la vidéo )
C'est la même personne qui avait eu une conversation un peu sportive ( mais correcte ) avec Patrice ou Pierre qui essayaient tant bien que mal de lui expliquer les lois, pourquoi déclarer, pourquoi faire une détection raisonnée etc etc ...
La conversation était sur un post Facebook de Tracus013 concernant.. la diffusion d'une pièce archéologique que l'on qualifiera d'importante et QUI AURAIT DÛ ETRE DECLAREE.
Donc les vidéos pour faire passer des messages ok, mais attention aux comportements des auteurs..

Seb

Bonjour Némésis. J'ai regarder ta vidéo, enfin disons que il y à très peu de son donc j'ai pas tout enregistrer. Il y à plusieurs choses qui mon interpellées aux point de vue d'éventuelles déclarations. Il me semble que cela pouvais ce faire mais qui n'est pas chose facile. Une connaissance m'avait conseiller si cela arriver, de faire constater par huissier et Avocat, la Mairie ou Gendarmerie ensuite. Mais la Fédération s'ont en principe mieux placé.

Il me semble que suivant ta décision, il y à une personne que l'on doit avertir en priorité,
c'est le propriétaire.

Car il peut y avoir des conséquences pour ces terres, enfin je connait pas ta région mais dans le Poitou-Charentes ce sont des terres de cultures. Donc des terres qui peuvent très bien être des terres après une découverte classées par la Drac.

En ce qui concerne les terres appartiennent à l'état, d’après le message de Pierre. Ce sont que les terres qui ont été achetées après le 7 Juillet 2016. A (faire préciser).
Salutation Alain. (Alain du 86)

Bonsoir,

Alain, je pense que tu confonds pour les terrains qui ont mutés ( changé de main ) après le 7 juillet 2016.
Les objets archéologiques sont présumés appartenir à l'état de par le fait que " le propriétaire ne peut prétendre posséder quelque chose dont il ignore l’existence ". Cette mention doit être portée sur l'acte notariée : " sauf biens archéologique " en ce qui concerne la jouissance du sous-sol.
C'est à dire que si une découverte archéologique venait à être faite, elle serait présumée appartenir à l'état en premier, et non plus au propriétaire, le temps qu'une Commission Inter-Régionnale Archéologique ( CIRA ) se réunisse et statue sur la qualité de la découverte.
Si elle est classée comme étant archéologique, cette fois-ci elle passe de " présumée " à propriété entière de l'état.
Si elle n'est pas classée comme archéologique, elle est restituée au propriétaire du terrain.

Seb