Bonjour,
Nous avons suivi les histoires de ces sociétés depuis leur création... Une guerre intestine qui ne dit pas son nom au sein des instances de l'archéologie préventive nationale du fait de la libéralisation et ouverture au privé. La loi de la rentabilité et de la performance à moindre prix en somme comme toute entreprise performante.
A priori cette ouverture de marché n'a pas été assez anticipée et encadrée à l'époque et des dérives du service rendu à l'Etat n'ont pas été pris en considération. Ce sont les citoyens qui par leurs impôts financent ces CIR, donc un bien commun, comme l'est notre patrimoine national.
Un cahier des charges précis commun à toutes ces sociétés ou entités d'Etat serait peut être une solution. Mettre à plat les travaux de fouilles, les études et expertises ainsi que le rendu des rapports de fouilles, chaque opération de fouille précisée en coût, moyens à mettre en oeuvre et en personnels dans le but d'un travail performant, que l'investisseur ou promoteur ne pourrait négocier ou minimiser par des travers économiques, de rentabilité et de plannings de chantiers.
En somme : chaque phase de la fouille de prévention serait encadrée et harmonisée selon un process établit avec l'obligation de s'y tenir, pour rendre un rapport de fouilles et d'expertise complet, détaillé et effectif.
A moins de revenir à la seule entité d'origine qu'est l'INRAP ?
Nous simples citoyens, comme aussi nous UDMs, sommes mis au banc et négligés, lorsque nous souhaitons faire avancer les choses, tout comme dans la détection responsable et encadrée que nous sollicitons à la FNUDEM.
Pendant ce temps, l'archéologie en général, le bien et les intérêts communs qui nous animent, sont mis de côté et nous entravent tous face aux pilleurs réels qui continuent d'oeuvrer à notre grand désespoir, lui aussi commun.
Quel gâchis ! Voir tant de compétences se déchirer...
JM