Des archéologues découvrent une incroyable épée en bronze vieille de 3000 ans

bonne lecture

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Bonsoir nanou ,

Superbe merci pour le lien ;) ;)

Bonsoir Nanou,

Incroyable ce que l'on peut trouver encore de nos jour.

Un grand merci pour le partage.

Mick

Merci Nanou, ça fait toujours plaisir de voir tes articles

Seb

imaginez un peu que cette découverte ait été faite par un détectoriste ? ( en France je précise )

que se passerait il ?

2 hypothèses

- perdue à jamais dans une collection privée (avec le risque de ne pas conserver proprement cet objet ou alors le risque de l'abimer car utilisation de produit non adapté à la préservation ) ou alors vendue sous le manteau ou sur les sites de vente style le bon coin, eBay ...

En effet, pour la conservation des objets on voit de tout sur les réseaux sociaux .. ( utilisation de la dremel !! ( au secours!) , trempage dans de l'huile moteur ou huile d'olive , utilisation du bicarbonate de soude , trempage dans du vinaigre blanc, du coca, ... etc etc ) sommes nous des apprentis chimistes ? ou des experts de la conservation ? combien d'entre nous avons fait des études pour prétendre à savoir conserver proprement un article ?
Pour certaines choses que je vois sur la toile il aurait été préférable que cet objet reste sous terre ...

je sais, vous allez me dire .. oui mais les pesticides utilisés par les agriculteurs font des dégâts .. certes .. et qu'il vaut mieux sortir cet objet de terre tant qu'on y voit encore des choses dessus ...
oui mais lorsque c'est rempli de concrétion .. ? n'essayons nous pas , par tous les moyens, de rendre cet objet tel qu'il a été jadis ?

tiens .. un bon sujet de débat que je lance hein !

- ou alors, s 'il y avait certitude que pas de risque avec les autorités, en bonne intelligence une déclaration en bonne et due forme ...

hé oui , aujourd'hui , dans la tête des poeleurs c'est LE soucis majeur ... la déclaration sans être poursuivi .. c'est de cela que craigne les gens ..

on a vu ces derniers temps toute sorte de cas , d'interpellation .. des excès de zéle ... des détectorites , même en règle ont été apparemment contrariés ..

alors on ferait quoi si cette épée avaient été découverte en France ?

ne serait il pas temps de trouver une solution à nos maux ?

Incroyable !! Est un mot un peu faible pour parler d'une telle découverte, il y a surement d'autres superlatifs pour qualifier celle-ci.

Trouver une solution à nos maux comme tu l'évoques nanou, pourrais-je oser de dire que l'idée d’œuvrer collectivement à l'élaboration "d'un Treasure act" à la Française et d'essayer de le gagner, me séduisait bien !!!!

Mais je dis çà... Je dis rien....

Merci pour l'info Nanou!

Hé bien, nous aussi à l'APCM   , nous avons trouvé et déclaré un couteau de l'âge du bronze, il est plus petit que l'épée (11.5 cm) mais tout aussi vieux et encore en bon état pour son âge. C'est le même qui a été trouvé il y a peu de temps au Royaume Uni et qui a fait l'objet d'un long article sur les quotidiens britanniques et d'une exposition.

Nous l'avons déclaré le 21-02-2016 à notre DRAC, il y a pile poil 1 an aujourd'hui et nous n'avons aucune nouvelle de la DRAC à ce jour. . mais ANGOULINS,( c'est le nom de mon village), c'est en France, voilà toute la différence.

Hé oui, pauvre France !

   Jean17.    

Ne serait-ce pas la loi du 7 juillet 2016 votée depuis votre découverte qui tout simplement dans son application viendrait aujourd'hui impactée votre découverte ??
(Temps de l'expertise archéologique, ect.....)

Illustration

« Art. L. 541-4.-Les articles 552 et 716 du code civil ne sont pas applicables aux biens archéologiques mobiliers mis au jour à la suite d'opérations de fouilles archéologiques ou de découvertes fortuites réalisées sur des terrains dont la propriété a été acquise après la date d'entrée en vigueur de la loi n° 2016-925 du 7 juillet 2016 relative à la liberté de la création, à l'architecture et au patrimoine. Ces biens archéologiques mobiliers sont présumés appartenir à l'Etat dès leur mise au jour au cours d'une opération archéologique et, en cas de découverte fortuite, à compter de la reconnaissance de l'intérêt scientifique justifiant leur conservation.
« Lors de la déclaration de la découverte fortuite qu'elle doit faire en application de l'article L. 531-14 du présent code, la personne déclarante est informée, par les services de l'Etat chargés de l'archéologie, de la procédure de reconnaissance de l'intérêt scientifique de l'objet susceptible d'être engagée. L'objet est placé sous la garde des services de l'Etat jusqu'à l'issue de la procédure.
« La reconnaissance de l'intérêt scientifique de l'objet est constatée par un acte de l'autorité administrative, pris sur avis d'une commission d'experts scientifiques. L'autorité administrative se prononce au plus tard cinq ans après la déclaration de la découverte fortuite. La reconnaissance de l'intérêt scientifique de l'objet emporte son appropriation publique. Cette appropriation peut être contestée pour défaut d'intérêt scientifique de l'objet devant le juge administratif dans les délais réglementaires courant à compter de l'acte de reconnaissance.
« Quel que soit le mode de découverte de l'objet, sa propriété publique, lorsqu'elle a été reconnue, peut être à tout moment contestée devant le juge judiciaire par la preuve d'un titre de propriété antérieur à la découverte.


« Art. L. 541-5.-Les biens archéologiques mobiliers mis au jour sur des terrains acquis avant la date d'entrée en vigueur de la loi n° 2016-925 du 7 juillet 2016 relative à la liberté de la création, à l'architecture et au patrimoine sont confiés, dans l'intérêt public, aux services de l'Etat chargés de l'archéologie pendant le délai nécessaire à leur étude scientifique, dont le terme ne peut excéder cinq ans.
« L'Etat notifie leurs droits au propriétaire du terrain et, en cas de découverte fortuite, à l'inventeur. Si, à l'issue d'un délai d'un an à compter de cette notification, le propriétaire et, en cas de découverte fortuite, l'inventeur n'ont pas fait valoir leurs droits, une nouvelle notification leur est adressée dans les mêmes formes.
« Si, à l'issue d'un délai d'un an à compter de cette nouvelle notification, le propriétaire et, en cas de découverte fortuite, l'inventeur n'ont pas fait valoir leurs droits, la propriété des biens archéologiques mobiliers mis au jour est transférée à titre gratuit à l'Etat.
« Chacune des notifications adressées au propriétaire et, le cas échéant, à l'inventeur comporte la mention du délai dont il dispose pour faire valoir ses droits et précise les conséquences juridiques qui s'attachent à son inaction dans ce délai.
« Lorsque seul l'un des deux a fait valoir ses droits, les biens archéologiques mobiliers sont partagés entre l'Etat et celui-ci, selon les règles de droit commun.
« Les biens qui sont restitués à leur propriétaire à l'issue de leur étude scientifique peuvent faire l'objet de prescriptions destinées à assurer leur bonne conservation et leur accès par les services de l'Etat. Les sujétions anormales qui peuvent en résulter sont compensées par une indemnité. A défaut d'accord amiable, l'action en indemnité est portée devant le juge judiciaire.

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eirinor a écrit:

Incroyable !! Est un mot un peu faible pour parler d'une telle découverte, il y a surement d'autres superlatifs pour qualifier celle-ci.

Trouver une solution à nos maux comme tu l'évoques nanou, pourrais-je oser de dire que l'idée d’œuvrer collectivement à l'élaboration "d'un Treasure act" à la Française et d'essayer de le gagner, me séduisait bien !!!!

Mais je dis çà... Je dis rien....

Bonjour Eirinor.

Un " Treasure Act " à la française n'a que très peu de chance d'aboutir ou alors dans une forme différente du Treasure Act.

En revanche la nouvelle législation en Flandres est à classer au-dessus du Treasure Act niveau intelligence et efficacité.
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Seb

Ouais seb, c'est pour cela que je précisais "à la Française" car évidemment faire un copier/coller de ce qui se fait Outre Manche n'est peut être pas le mieux, un travail collectif comme je le suggérais du monde de la détection française pourrait peut être conduire à bâtir un projet novateur propre à nos intérêts.

Merci seb d'autre part pour le lien que tu me transmets, je m'y penche.

A te lire

Ce n'est pas la seule déclaration de découverte restée sans suite Eirinor, à ce jour pour 2016 et 2017, il y a eu 2 déclarations sans un retour de la DRAC, alors que chaque déclaration se termine par cette phrase:

" Cet objet est à votre disposition au siège de l'association APCM pour un éventuelle étude  par vos services".

Pourquoi, un couteau de l'âge du bronze trouvé en France aurait moins de valeur scientifique et historique que le même, exactement le même, trouvé au Royaume Uni, je voudrais qu'on m'explique pourquoi ?

Bonne soirée.

   Jean17.    

Il pourrait être intéressant de provoquer une rencontre avec le monde de l'archéologie afin de débattre sur cette question afin de connaître où se situe leur intérêt et surtout quelle est leur démarche et ligne de conduite en matière d'expertise archéologique, voire de la rétrocession informative de ces expertises auprès du plus grand nombre... Simple logique éducative naturellement

Excuse ma naïveté jean17, mais c'est quoi l'association APCM ?

Comment, Comment eirinor, tu ne connais pas l'APCM ??? Tu dois bien être le seul à ne pas la connaître pour sur. .

Je plaisante bien sur, l'APCM veut dire: "Association des Prospecteurs de la Charente Maritime", elle a été fondée en 2001 par mon épouse, un ami et moi même, j'en ai été le président de 2001 à 2009 ou j'ai passé la main à un adhérent plus jeune tout en y gardant un œil en tant que secrétaire et mon épouse en est la trésorière.

nous sommes arrivés à + de trente adhérents et pendant 8 ans le temps de ma présidence, nous avons eu des autorisations préfectorales pour une quinzaine de communes qui n'ont plus été renouvelées quand la DRAC a changé de Conservateur.
Nous avons déclaré une trentaine de sites, des monnaies exceptionnelles dont un statère gaulois en électrum exposé dans un musée de LA ROCHELLE, et des objets tels que le couteau de l'âge du bronze ou une broche médiévale en or en cours d'identification.

Nous nous sommes fixé un nombre d'adhérents réduit (15) car 30, c'était quasiment ingérable si l'on veut respecter et notre code de déontologie et notre règlement intérieur qui imposent ; autorisation des propriétaires, rapport individuel avec localisation des trouvailles sur un plan cadastral imprimé au dos du rapport, rapport général envoyé après chaque sortie au(x) propriétaire(s).

Ceci explique peut être pourquoi nous existons encore depuis 16 ans.

Voilà eirinor,je pense avoir répondu à ta question qui n'est pas naïve du tout.

bonne journée.

   Jean17.    

Nous avons demandé plusieurs fois à la DRAC de nous dire à partir de quelle époque le mobilier découvert est susceptible d'intéresser l'art, l'histoire........etc......etc, aucune réponse comme d'habitude.

Les bons contacts rompus de leur fait sont très difficiles  voire impossibles à rétablir.


    Jean17.      

.

Merci Jean 17 de ces précisions, et je dois saluer votre association pour son organisation qui dans sa conception, dans son dimensionnement et sa démarche borde très lucidement les risques potentiels rendus possibles par excès de confiance.

Bel exemple et enseignements à en tirer...